Et si le confinement prouvait que les chasseurs sont indispensables ?

Chasse et piégeage : deux choses INDISPENSABLES !

Lors du premier confinement, de mi-mars à mi-mai 2020, les chasses étaient déjà fermées. Les chasseurs ont pu ressortir leur matériel à partir de juin pour le tir d’été et en septembre, avec l’ouverture de la chasse au petit gibier dans la plupart des départements.

Le premier confinement avait déjà suscité des interrogations et même des inquiétudes quant à la gestion de la biodiversité. En effet, les piégeurs n’ont pas pu relever leurs pièges pendant tout le confinement et aucun déterrage n’a été organisé…

Résultat : les femelles ont pu mettre bas et les jeunes ont pu grandir sans difficulté pendant tout le printemps. Cela engrangera une augmentation significative des renards, des ragondins et autres nuisibles. Il faudra sans doute plusieurs années pour rattraper ce qui n’a pas été fait pendant le confinement car les renards, les ratons laveurs, les ragondins, les rats musqués, les corbeaux etc. ne nous ont pas attendu pour se développer et proliférer.

Le premier confinement a prouvé qu’il est indispensable de piéger. Le deuxième confinement prouvera que la biodiversité a aussi besoin de la chasse. En effet, le mois de novembre est un gros mois pour la chasse. C’est aussi une période de régulation importante. La régulation permet de limiter les dégâts agricoles, et ces dégâts coûtent cher : en 2019, les dégâts agricoles ont coûté plus de 80 millions d’euros ! Il est donc important de prélever un certain nombre de sangliers tous les ans pour limiter leur impact.

Des arrêtés préfectoraux :

Le sanglier doit être chassé et des mesures ont été prises pour que l’on puisse le chasser malgré le confinement. De nombreux arrêtés préfectoraux ont été pris comme en Ille-et-Vilaine, en Corrèze, en Haute Saône, en Alsace, dans les Ardennes et plein d’autres. Ces arrêtés prouvent que, même si certains se permettent de critiquer la chasse, elle a une importance primordiale, confinement ou pas. Certains départements sont même allés plus loin en autorisant toutes chasses “de régulation”. Dans la Manche par exemple (et dans beaucoup d’autres départements), les chasses au sanglier et au cervidé sont autorisées. On peut aussi y chasser le pigeon ramier dans certaines cultures, seul et sur un poste fixe. Le piégeage et le tir du ragondin et du rat musqué y sont aussi autorisés. Rappelons que ces deux rongeurs représentent un réel risque pour la biodiversité et la destruction des berges.

Attention au respect des règles :

Même si certaines chasses restent autorisées, il ne faut pas pour autant oublier les gestes barrière et rester prudent durant cette deuxième vague de Covid.

De plus, il faudra sans doute vous munir d’une dérogation et d’autres documents pour justifier votre déplacement. Le mieux pour être en règle, est de vous renseigner directement auprès de votre fédération de chasseurs pour avoir les détails à suivre.

Sachez que lorsque vous créez une nouvelle attestation pour vous déplacer, le motif à choisir pour la chasse de régulation est : “Mission d’intérêt général”.

Finalement, le fait de choisir « intérêt général » comme motif prouve bien que la chasse est importante pour la biodiversité mais aussi pour l’Homme !

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Journal du chasseur

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