Nourrir les animaux sauvages, c’est un moyen idéal pour favoriser l’installation, le cantonnement, de différentes espèces de façon durable.
On vient alors à dispenser cette nourriture le plus souvent par agrainage, grâce aux éléments adaptés.
L’agrainage permet alors un apport alimentaire régulier, tout en diversifiant l’alimentation du gibier. Cette action permet également de grandement améliorer les chances de survie hivernale des membres les plus jeunes des espèces agrainées.
Dans cet article, nous aborderons quelques petits trucs et astuces qui garantiront l’apport alimentaire des animaux et qui favorisent ainsi leur cantonnement.
Contrer les sangliers
Souvent, les agrainoirs pour petit gibier font face à un problème de taille : les sangliers venant les détruire pour s’y nourrir.
Mais, si le territoire agrainé est en proie aux sangliers, il est possible d’installer des agrainoirs dits “anti-sanglier”. Des agrainoirs renforcés, en acier, pivotant ou parfois agrémentés de barreaux, qui laissent donc passer que le petit gibier voulu.
Les travées, en sous-bois
Mettre en place de grandes plantations de graminées, comme le dactyle ou la fétuque, permet alors de nourrir à la fois le grand gibier et le petit. Les bécasses y trouveront pléthore de lombrics, et les faisandeaux disposent d’une large réserve d’insectes qui leur garantiront une bonne alimentation lors des dures premières semaines de leur vie.
Ne pas négliger l’eau
Le manque d’eau est un facteur qui empêchera le bon cantonnement des espèces. Si il n’y a pas assez d’eau, les animaux seront bien plus enclins à se déplacer et ainsi quitter le territoire voulu, pour un autre où ils pourront davantage s’hydrater.
Dans les zones les plus sèches, il est alors très important de mettre en place des points d’eau.

Ils doivent alors être judicieusement répartis, et assez proches des différents points d’agrainage.
Ces points d’eau peuvent ainsi être un simple trou étanche, une petite cuve ou encore n’importe quel autre récipient qui pourra recueillir de l’eau de pluie.
Ces points d’eau seront ainsi remplis naturellement par la pluie par le gestionnaire.
Vérifier ses agrainoirs
La vérification de ses agrainoirs dépend de leur capacité en grains, et de la population du gibier qui en profite.
Si les agrainoirs sont petits ou que la population du gibier est forte, ils nécessitent alors que le gestionnaire vienne vérifier leur contenu régulièrement. Et inversement si les agrainoirs sont plus gros, ou que le gibier est moins abondant.
Il est tout de même conseillé de vérifier ses agrainoirs plusieurs fois dans le mois, voire une fois par semaine, pour constater toute dégradation causée par des nuisibles, ou corriger tout problème de distribution du grain.
L’installation de spirales permet de limiter au maximum les pertes de grains liées aux rats qui voudraient se nourrir au niveau des agrainoirs.
Il faut néanmoins limiter le plus possible le toucher à mains nues afin d’apposer un minimum d’odeur humaine, ce qui pourrait déranger les différentes espèces. Mettre des gants est donc fortement conseillé.
Pour les piégeurs, contrôler ses agrainoirs tout en allant relever ses pièges est un très bon moyen de constater tout problème ou dégradation.
Journal du chasseur