La climat change, ce qui engendre des perturbations météorologiques toute l’année, des saisons mal « réglées » avec des périodes de canicule, de froid, de pluie… La société aussi a changé, faisant évoluer les pratiques agricoles. Tout cela n’est pas sans conséquence sur le petit gibier, et notamment la perdrix grise.

Le petit gibier durement impacté
Ces petits animaux sont parfois très peu visibles, bien cachés à même le sol, dans l’herbe ou les cultures. Malheureusement pour eux, en plus de périodes météorologiques difficiles, le petit gibier est durement touché par les travaux agricoles, tels que la moisson, la fauchaison, le déchaumage ou encore les labours précoces. On peut même citer l’utilisation des produits phytosanitaires, qui tue les insectes, réduisant ainsi la nourriture pour les oiseaux.
Le fauchage des abords des cultures ou des chemins agricoles se fait souvent en plein pic d’éclosion pour la perdrix grise. Les agriculteurs ne sont pas forcément sensibilisés sur l’impact de leurs actions sur la petite faune.

Il est vrai qu’aujourd’hui on demande beaucoup plus de rendement, ce qui implique des machines toujours plus puissantes et une cadence de travail plus élevée. Mais si aucune action n’est menée en faveur du gibier, leur population risque de fortement diminuer. Décaler la date de fauche éviterait déjà la destruction de nombreux nids et de poussins, sans que cela n’ait d’impact sur le rendement et sur les cultures.
Prendre conscience des risques du fauchage
Entre avril et août, c’est une période très active pour le petit gibier. En effet, le printemps correspond au début de la reproduction et à la vie en couple, l’été quant à lui annonce l’éclosion des œufs et l’éducation des petits. Le problème du broyage et du fauchage est que ces deux pratiques s’effectuent durant la même période, et sans dispositif adapté, le taux de mortalité du petit gibier durant cette période peut être très élevé.

C’est à partir de ce moment qu’intervient la barre d’effarouchement, aussi appelée barre d’envol. Les bruits qui vont être générés par les chaînes ainsi que leur mouvement vont faire fuir le petit gibier en les effrayant. Pour rendre ce dispositif efficace, il faut cependant réduire son allure pour laisser le temps aux animaux de s’échapper.
- D’autres actions en plus de la barre d’envol vont venir aider le petit gibier à se préserver :
- Débuter le broyage d’une parcelle par le centre et finir par les bordures ;
- Ne pas broyer de nuit ;
- Privilégier une hauteur de coupe supérieur à 10cm ;
- Privilégier le broyage centrifuge.
L’utilisation de la barre d’effarouchement trouve également un autre intérêt d’un point de vue sanitaire. En effet, ce dispositif permet de réduire la mortalité et par conséquent le nombre de cadavres dans les fourrages. Trop de corps sans vie dans les fourrages peuvent avoir des effets néfastes et générer une mortalité anormalement importante dans les cheptels à cause de ce qu’on appelle le botulisme, qui est une affection neurologique grave.
La barre d’effarouchement, un sécurité pour la faune
Prendre soin du petit gibier, c’est prendre soin de la nature. Ainsi, prêter une attention particulière à ces populations lors des travaux agricoles va permettre de maintenir la présence d’insectes qui sont très importants pour l’alimentation des perdrix et notamment des poussins.

Comme nous l’avons vu précédemment, utiliser une barre d’envol va permettre de réduire les destructions de nids, des jeunes et des adultes en les avertissant d’un danger imminent.
Le rendement est certes très important, mais maintenir les espèces d’animaux l’est tout autant. Cet équipement est le moyen le plus efficace actuellement pour protéger la faune, pour en acquérir une, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre fédération de chasse.
Nous vous conseillons de consulter nos différents articles sur la barre d’effarouchement :
Préservez la faune avec la barre d’effarouchement !
Dans un précédent article, nous avions vu que la barre…
LireLa barre d’effarouchement signe son retour !
Présentation du concept : La barre d’effarouchement est un outil…
LireJournal du chasseur
Une bonne idée. A l’heure actuelle avec les drones on peut même voir les nids et empêcher leurs destructions l’écologie n’est pas que taxes et business.
J’aimeJ’aime
La barre d’effarouchement devrait être obligatoire, au même titre que le sont les équipements de sécurité sur les voitures . A proposer à nos politiques de la part des chasseurs: ça aurait en plus de la gueule vis à vis des soit disant anti chasse qui ne font rien pour la faune sauvage!
J’aimeJ’aime