C’est un sujet qui subit de nombreuses controverses, que nous allons tâcher d’éclaircir. Cet animal n’est pas considéré espèce susceptible d’occasionner des dégâts, néanmoins, sa prolifération dans la nature est dangereuse pour la petite faune sauvage. Joli animal de compagnie, le chat ne reste pas moins un félin, un prédateur, qui une fois dehors peut traquer ses proies avant de les tuer.
Agir sur les chats sauvages, une nécessité
Ce besoin peut en faire sursauter plus d’un. En effet, à la vue des français, le chat est un animal de compagnie ne faisant de mal à personne, néanmoins, les chats sauvages qui ne sont pas domestiqués, eux, posent un réel problème.
C’est pour cela qu’il a été envisagé de pouvoir piéger les chats qui se trouvent à plus de 300 mètres des habitations, pour éviter de capturer des chats domestiqués. Le chat est un animal « extrêmement chasseur », il prend du plaisir à traquer et à tuer, c’est dans ses gênes. Cet animal met en danger la biodiversité en tuant un nombre d’animaux qui ne cesse d’évoluer, surtout si l’on laisse le chat se reproduire dans la nature.
Protéger la faune
Ce n’est pas seulement un désir du président des chasseurs, Willy Schraen, ni des chasseurs, mais aussi de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Cette ligue demande par ailleurs de mieux « responsabiliser les propriétaires de chats pour mieux protéger la petite faune sauvage ».
En 2017, selon la LPO, « 11% des animaux accueillis en centres de sauvegarde LPO furent des animaux blessés par des chats ».

Ce sont surtout les chats sauvages qui sont impliqués ici, car ils chassent beaucoup plus que les chats domestiques, se reproduisent plus et ont besoin de trouver de la nourriture par leur propre moyen, étant des carnivores, celle-ci se compose donc beaucoup d’oiseaux. Bien sûr, un chat domestique étant livré à lui-même toute la journée peut aussi être un problème pour la biodiversité.
Toujours selon la LPO, 75 millions d’oiseaux sont tués par an en France. « On estime qu’un chat domestique bien nourri capture en moyenne 30 proies par an, contre 270 pour un chat errant et 1 000 pour un chat haret (revenu à l’état sauvage) » précise d’ailleurs la LPO.
Bien sur, les chats ne sont pas les seuls responsables de la diminution des populations d’oiseaux, l’Homme y est tout aussi responsable. Néanmoins, il convient de prendre des décisions afin de limiter l’extinction des espèces. En France, il n’y a pas moins de 92 espèces d’oiseaux qui sont classées menacées.
Réduire leur prédation
Afin de limiter les dégâts des chats domestiques, des actions simples peuvent être effectuées au quotidien. Tout d’abord, il faut éviter de laisser cet animal en liberté au petit matin ou dès la nuit tombée. L’alimentation du chat permet également de réduire sa prédation, notamment en lui donnant beaucoup de viande. En effet, certains aliments sont riches en protéines végétales comme le soja, laissant ainsi des carences en micronutriment, incitant ainsi le chat à chasser pour les combler.

Jouer avec le chat est aussi un bon moyen de réduire ses tendances de prédateur, comme par exemple un jouet en plume attaché à une ficelle, relier à un bâton. Cela permet d’aiguiser ses sens, lui permettant de traquer l’objet, le chasser et de sauter.
Voici quelques conseils et astuces proposés par la LPO :
Comment les piéger ?
Contrairement à ce que beaucoup de monde peut croire, piéger le chat ne signifie pas le tuer. On devrait plutôt parler de capture. Comme Willy Schraen l’indique, le principe serait juste d’attraper les chats, de les appâter dans une boîte de capture. Les mairies utilisant ainsi ces dispositifs seraient alors en mesure de remettre les chats capturés à la fourrière ou la Société Protectrice des Animaux (SPA).
Voici un exemple de boîte de reprise destinée à cet animal. En se faisant capturer, le chat ne subit aucun traumatisme et aucune blessure.

Journal du chasseur
Votre commentaire